Extrait de La Belgique Apicole, 16(10), 1952, p 252 Avec leur permission. |
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Note de Hector WALLON Bruxelles, Belgique |
En 1950, une forte colonie n’a pas renouvelé sa reine et au printemps suivant la mère, trop vieille, n’a pas pu entretenir sa population et la ruchée est morte. Dans le cas qui nous occupe, il s’agissait d’une reine de source anecballique. Toutefois, j’ai rencontré autrefois cet accident chez des abeilles ordinaires qui n’avaient pas essaimé, n’avaient pas renouvelé leur reine et avaient péri au printemps. Il est bien entendu qu’il ne peut être, ici, parlé d’anecballie: une abeille qui n’essaime pas n’est pas forcément anecballique. L’abeille anecballique renouvelle toujours sa reine en temps voulu. Le cas de mutation létale dont nous nous occupons aujourd’hui nécessite l’élimination de cette souche de la lignée. Déjà DE LAYENS préconisait d’attendre le renouvellement spontané de la reine et PERRET-MAISONNEUVE, faisant remarquer que ce renouvellement pouvait ne pas se produire, en tirait argument pour justifier l’élevage intensif de reines et leur remplacement annuel. En 25 ans, je n’ai rencontré qu’une fois cette mutation létale : cette année, une forte ruchée me paraît en être atteinte : je vais remplacer la reine. A cela, rien d’étonnant : nous savons en effet, que l’abeille est sujette à des mutations de mœurs. Ces mutations ont tendance à se fixer dans l’hérédité. Il doit être bien entendu que l’anecballie n’est pas le stade ultime de l’évolution : une mutation nouvelle peut toujours se produire et j’ai même vu, deux fois, un retour à l’essaimage. La conclusion de tout ceci est qu’il faut surveiller ses abeilles et les sélectionner sévèrement et d’une façon continue.
Extrait de La Belgique Apicole,
16(10), 1952, p 252
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Bruxelles, Belgique